La pire chose à faire pour le client c’est de montrer trop d’empressement à faire évaluer son véhicule d’échange. Le client qui désire connaître la valeur d’échange de son véhicule avant même de se renseigner sur la voiture qu’il convoite risque de s’en faire passer une vite.
Le vendeur comprend aussitôt que celui qui donnera la plus grosse somme pour le véhicule du client aura de grandes chances d’effectuer une vente facile. Prenons l’exemple d’une voiture de l’année 2000 qui vaut 500$. Les évaluateurs ont tous les mêmes outils pour déterminer la valeur d’un véhicule, soit les listes d’encan, le black book, etc. Il y a évidemment une partie subjective à cet exercice mais il n’y a pas de raison qu’un concessionnaire paie 700 euros lorsque les autres paient 150.
Si un concessionnaire donne au client les 700 euros qu’il souhaite pour son véhicule, c’est qu’il a probablement gardé en réserve un rabais du manufacturier qu’il déduirait normalement du prix du véhicule neuf et l’a tout simplement appliqué à l’insu du client sur son véhicule d’échange. Vous pensez avoir obtenu beaucoup plus pour votre véhicule mais en réalité, si vous n’aviez pas de véhicule d’échange, vous auriez obtenu 600 euros de rabais sur votre véhicule neuf. Il est donc important de ne pas se compromettre avant d’être bien informé des différentes promotions du manufacturier.
Comme nous disions plus haut, il y a une partie subjective dans l’évaluation d’un véhicule d’échange. Si le concessionnaire a eu beaucoup de difficultés à vendre des véhicules comme le vôtre, s’il en a déjà quelques-uns en inventaire ou s’il n’aime tout simplement pas ce produit, il vous offrira moins que sa valeur réelle. Il est très important de toujours faire évaluer son véhicule auprès d’un autre concessionnaire pour être certain de la qualité de l’offre reçue.
Informez-vous afin de savoir si plusieurs des concessionnaires de votre région appartiennent à un même propriétaire. Il n’est pas rare qu’on se communique les informations sur les clients et leurs véhicules d’échange à l’intérieur d’un groupe de concessions automobile. Ce qui explique qu’un consommateur se fasse offrir parfois exactement le même montant chez Honda, Mazda et Nissan.
Le but du concessionnaire est de vous vendre en vous donnant le moins possible pour votre véhicule d’échange. C’est pourquoi vous avez avantage à vous taire lorsqu’il vous demande combien vous désirez recevoir pour votre automobile. L’évaluateur espère toujours que le client se compromette en demandant par exemple seulement 150 euros, quand son véhicule en vaut au moins 350 euros.
Il est important d’être vigilant au moment où on établit un montant d’échange comme quoi le montant reçu n’inclut pas les taxes.
Si votre véhicule d’échange est relativement récent et qu’il est pourvu d’une garantie prolongée, attendez de recevoir le résultat d’évaluation avant d’en aviser le concessionnaire, vous serez alors en mesure d’aller chercher quelques centaines d’euros de plus.
Vérifier le prix de revente d’une automobile comme le vôtre avant de la faire évaluer. On a vu certains véhicules repris par le concessionnaire à 700 euros et revendus quelque temps plus tard 2000 euros. Il vaudrait peut-être mieux dans certains cas regarder la possibilité de vendre soi-même sa voiture, surtout si elle est en excellente condition.
Comme nous l’avons mentionné dans l’article se faire avoir de 1000 façons, il arrive qu’on nous offre moins que la valeur réelle de notre véhicule pour se garder une marge de manœuvre lors de la négociation.
Pour terminer, n’oubliez pas que vous avez la possibilité si vous vendez vous-même votre véhicule de passer votre transaction chez le concessionnaire pour épargner des taxes. Vous ne paierez alors les taxes que sur la différence de prix entre le véhicule que vous achetez et celui que vous vendez. Le montant épargné dépendra de l’entente prise avec votre acheteur, à savoir s’il est prêt ou non à payer les deux taxes.